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  • Photo du rédacteurAngeline Monceaux

ENTRETIEN D'ANGELINE MONCEAUX PAR ALEXANDRE KOWALSKI

Alex :

– Bonjour chère Angeline.

Angeline :

– Bonjour Alex.

Alex :

– Peux-tu te présenter ?

Angeline :

– Je suis avant tout, une maman de trois grands fils et une mamie d’un petit-fils de huit ans. Je vais sur mes cinquante-cinq ans.

Je suis originaire des Hauts de France, mais je vis depuis dix-neuf ans à Copenhague au Danemark. Je travaille en mi-temps thérapeutique dans une grande entreprise publique au service achat. Je suis une passionnée de moto et je possède le permis. J’aime la musique, le ciné, les voyages, la nature, les loups et les chevaux entre autres.

Je dévore les livres en tout genre, à l’exception de l’horreur. On en voit assez dans la réalité J Euh… on a l’impression d’une description pour un site de rencontre. Je suis un vrai boulet pour parler de moi. :) J’ai rêvé de publier, car pour moi ce n’était qu’un rêve. J’ai mis quarante ans pour le réaliser. Comme quoi : « Le seul échec, c’est de ne pas essayer »

Alex :

– Ton premier roman : La Meute d’Amarok - Protégée par son Alpha a connu un incroyable succès ! Comment as-tu géré ce « nouveau succès » fulgurant ?

Angeline :

– Honnêtement, j’étais choquée et je le suis toujours. Je pensais vendre peut-être cinq livres, et seulement à mon entourage. Alors ce fut un choc et il continue de se vendre. Je ne vais pas dire qu’il est extraordinaire. Fantastique ? Oui, puisque c’est son genre.

Je n’ai pas l’intention de le réécrire, j’y apporterai de nouvelles corrections, sans aucun doute. Heureusement, mon écriture a évolué.

Lorsque je l’ai écrit, j’avais perdu énormément de mon vocabulaire français. J’utilisais tous les jours l’anglais et le danois, mais très rarement le français. Même mes lectures étaient en anglais.

J’ai quitté l’école très tôt et je n’ai pas fait de grandes études. Donc je savais pertinemment que mon niveau de Français était très faible. Mon fils Jonathan et ma belle-fille furent mes premiers bêtas. Je ne pourrais jamais assez les remercier d’avoir cru en cette histoire qui sans eux, n’aurait jamais été publiée.

Ce succès m’a donné envie de continuer à écrire et d’aider les apprentis auteurs, comme moi. C’est pour cela que j’ai créé Auteurs et Cie. J’en suis très fière, j’adore ce groupe et ses membres. J’y ai fait de très belles connaissances. J’apprends tous les jours et c’est loin d’être terminé.

Alex :

– Comment es-tu venue à l’écriture ? Quelles sont tes motivations ?

Angeline :

– Je pense que c’est dû à mon amour de la lecture. À l’âge de dix ans, j’ai gagné un prix à l’école pour une rédaction sur la fête des Mères. Un magnifique broché, grand format, du Club des cinq. Je lisais déjà beaucoup à cette époque, maman m’achetait entre autres, les romans de Fantômette d’Énid Blyton, que j’adorais. Cela m’a certainement donné un goût pour les aventures. Mon grand-père aimait la lecture et il nous offrait des livres pour Noël.

Puis, au collège j’ai découvert Camus, Pagnol, Daudet, Zola, Agatha Christie, Rimbaud, Verlaine, etc. Ensuite, à la bibliothèque, je découvris Jules Verne, Margareth Mitchell, avec Autant en emporte le vent, Charlotte Brontë, avec Jane Eyre et sa sœur Émilie avec Les hauts de hurlevent. Je ne peux pas tous les citer, ils sont trop nombreux. Je pense que Jane Eyre et Les quatre filles du docteur March, de Louisa May Alcott m’ont vraiment donné l’envie d’écrire. Comme Jo, je m’inventais souvent des histoires, et j’ai eu besoin de les poser. Ils finirent pour la majorité à la poubelle. Mais une amie auteure américaine, Susanne Fisher Davis, à qui j’avais envoyé un texte, m’a dit que je devrais me lancer, alors voilà…

Je n’ai pas de motivations pour écrire, c’est un besoin. J’ai souvent l’impression que ma tête va exploser avec toutes les histoires qui se bousculent dans mon petit cerveau. De toute façon, les personnages m’empêchent de dormir, alors autant les contenter. 

Alex :

– Je sais que dans ta jeunesse tu étais attirée par l’écriture. Quels genres de textes écrivais-tu ?

Angeline :

– Des romances sans intérêt et totalement mièvres.

Alex :

– Nous, lecteurs, sentons que ton style d’écriture s’affine, se précise. Tu viens de sortir ton troisième roman « GALAXIE KHALBELLEM » à la suite de « FREESIA-ÉVOLUTION », tous les deux des SF. Certains d’entre nous se demandent si tu as trouvé ton style et si tu vas désormais écrire uniquement de la Science-Fiction

Angeline :

– En fait, je ne choisis pas le genre, il me choisit. Je n’ai pas dit : « Tiens, je vais écrire un Bit-Lit ou une SF », les personnages et les histoires surgissent sans que je ne demande rien. J’adore la SF, c’est vrai, j’avoue que je m’y sens bien aussi lorsque j’écris. Certainement parce qu’on y est libre.

Pour Freesia, j’avais l’année dernière envoyé juste quelques lignes à mon fils Alexandre. Il avait apprécié et me tannait pour le continuer. En octobre, après le décès brutal de mon frère, j’avais vraiment besoin de partir ailleurs, d’oublier l’obscurité qui m’entourait. De là est né Freesia et mon fils en fut ravi .

Alex :

– Ton genre d’écriture n’est donc pas défini ?

Angeline :

– Non. Pourquoi devrais-je me cantonner à un genre particulier ? Je déteste les caisses, les rubriques, etc. où tout doit être ordonné, classifié, ce qui explique sans doute mon manque d’organisation.

Alex :

– Penses-tu que c’est une bonne chose qu’un auteur touche à des thèmes différents ?

Angeline :

– Je pense que nous sommes tous différents, certains auteurs se sentent bien dans le même genre. D’autres comme moi, qui ne suis qu’un apprenti auteur, nous aimons nous diversifier. Est-ce une bonne chose ? Je pense que seuls les lecteurs peuvent répondre.

Alex :

– Qu’envisages-tu pour la suite ? La rumeur court que tu serais en train d’écrire de nouvelles choses. Nouveaux registres ? Changement de genre ? Peux-tu nous en dire un peu plus ?

Angeline :

– Ah ah !!! Surprise J oui j’ai pas mal d’écrits en court, de différents genres. J’aimerais vraiment m’attaquer un thriller, j’ai plein d’idées à ce sujet. Mais il faut vraiment être carré pour avoir une histoire cohérente, et ce n’est pas mon fort. En attendant, j'ai sorti une petite Romance Sous le ciel de Roka. L'histoire me fut inspirée lors d'un voyage en Crête. 

Et le prochain sera une fiction sur la violence conjugale.

Alex :

– Beaucoup de tes fans attendent la suite de la Meute d’Amarok. Envisages-tu de l’écrire ? C’est peut-être déjà en cours ?

Angeline :

– Euh… pas mes fans, moi petit apprenti auteur. Les lecteurs attendent la suite, oui. J’ai bien avancé et j’avoue que j’ai la trame, mais ça bloque pour la formuler. Alors ils devront être patients. Mais le tome deux sortira, oui. Quand ? je ne sais pas. J’écris pour mon plaisir, pas à la demande. J’espère que mes supers lecteurs que j’adore sauront attendre.

Alex :

– Tu sais que je suis fan numéro 1, en ce qui concerne Freesia. Avec beaucoup d’autres lecteurs, nous attendons une suite. Est-ce concevable ou souhaites-tu que l’histoire se termine là ?

Angeline :

– J’aimerais honnêtement que l’aventure Freesia ne s’arrête jamais. Cette histoire me tient énormément à cœur. Même si tout le monde n’apprécie pas les univers utopiques. Moi ça me fait du bien. J’ai déjà commencé une nouvelle histoire pour Freesia, donc oui, il y aura une suite.

Alex :

– Comment vois-tu ton avenir, en tant qu’auteure ?

Angeline :

– J’espère que j’aurai la possibilité de continuer d’écrire, jusqu’à la fin de mes jours. Que mes livres se vendent ou non, je n’ai nullement l’intention d’arrêter. De plus, j’ai encore tellement à apprendre.

Alex :

– Quel serait ton rêve ? Sans doute as-tu une ambition particulière.

Angeline :

– Je ne suis pas très ambitieuse et pas matérialiste du tout. Alors cela va certainement sembler bien banal. Mon rêve est tout simplement que mes écrits me permettent de payer mes factures et que je puisse arrêter de travailler. C’est un rêve, mais je suis réaliste. Mais bon au moins c’est gratuit.

Alex :

– Quel serait pour toi, le lieu idéal pour écrire.

Angeline :

– Ah ! C’est ce qui fait partie de mon rêve. En fait, j’ai trois endroits qui seraient parfaits pour moi. Une petite maison à la campagne, dans un petit village. Un chalet à la montagne ou une petite maison en bord de mer. Ou alors, un petit camping car qui me permettrait de sillonner les petites routes de France et d'écrire à tout moment.

Alex :

– Un petit scoop pour tes fans ?

Angeline :

– Je viens de recevoir l’épreuve Broché de Galaxie Khalbellem et il est vraiment magnifique. En ce qui concerne l’écriture, seulement quelques personnes connaissent l’existence de mes prochains protagonistes, mais je peux vous dire qu’ils sont très « chauds » J

Alex :

– Au nom de tous tes lecteurs et fans, je te souhaite un succès grandissant et une belle réussite dans ta passion. Et nous voulions te dire simplement « MERCI »

Merci d’être toi, de mettre de l’ambiance sur ton groupe Auteurs et Cie.

Angeline :

– Merci, Alex, je suis vraiment très touchée, non seulement par l’interview, mais aussi pour les compliments et les souhaits. En ce qui concerne mes groupes, ce sont surtout mes Admins, les Modérateurs et les Membres qui le font vivre. Ils sont épatants.

Alex :

– Vous pouvez vous procurer tous les romans d’Angeline sur Amazon :

Freesia – Évolution

Galaxie Khalbellem

La Meute d’Amarok

Sous le cie de Roka

Vous pouvez la rejoindre sur Auteurs et Cie et sur sa page Facebook

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